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« Depuis les années 1980, les paramètres de l’art outsider se sont ostensiblement élargis, incluant une diversité d’artistes isolés socialement ou mentalement (prisonniers, psychiatrisés, et autres), ou ayant poursuivi des pratiques traditionnelles et vernaculaires, ou simplement autodidactes. Plusieurs termes sont également utilisés afin de définir l’art outsider : art folk, art thérapeutique, art indiscipliné, art naïf, art singulier, entre autres. Ce qui caractérise cette pratique — et esthétique —, c’est son caractère excessif, impulsif, spontané, non simulé et libéré de toutes conventions artistiques et sociales. Un art centré sur l’expression des émotions, sur la vérité du moment et souvent utilisé comme un exutoire, un défoulement.
Malgré la difficulté à définir l’art outsider, il demeure un phénomène important qui mérite toute notre attention. Cet art réalisé par des gens qui sont imperméables aux influences du milieu de l’art, continue de questionner et contester le consensus intellectuel relié aux institutions artistiques. Bien que de nombreux artistes considérés comme « outsiders » semblent maintenant sortis du purgatoire, qu’ils soient intégrés à des publications ou des collections muséales, et qu’une foire leur soit même consacrée, peu d’entre eux sont considérés par le marché de l’art mondial. »
(Extrait du texte d’introduction du numéro)