Alegría Gobeil
Alegría Gobeil travaille avec des pratiques considérées comme autodestructives, improductives, invivables, insurvivables. Sa pratique indisciplinaire basée en art performance a pris la forme de protocoles, d’écrits, de documents, d’objets altérés, d’expositions et d’actions spécifiques à l’espace dans lequel elles se déroulent. Ces formes résultent souvent de procédés citationnels et de détournement narratif, lui permettant de refuser l’aveu, de déjouer la divulgation et le récit de soi. Son travail se déploie toujours à même les contraintes matérielles, corporelles et contextuelles de sa production.
Son travail a notamment été présenté par Sara’s à Dunkunsthalle (New York, US) et L’Oeil de poisson (Québec, CA) en 2024, Centre CLARK + GNO (Sudbury, CA) en 2023, Le Lieu (Québec, CA) en 2021 et 2023, à Gruentaler9 (Berlin, DE) en 2022, Folie/Culture (Québec, CA) en 2018, 2020 et 2022, au Centre Skol (Montréal, CA), Festival d’art performatif (Trois-Rivières, CA) et OFFTA (Montréal, CA) en 2019. Son travail d’écriture a été partagé à travers des publications écrites, comme dans Inter, Moebius, Cigale, et lors de lectures, notamment à Calliope, Port de tête la nuit et au Festival de poésie de Montréal. A était résident-e 2023-24 à LA SERRE - arts vivants pour le développement de son premier projet d’écriture scénique et mise en scène. A détient une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM.