Salle 1

Emmanuelle Leonard

DESCRIPTIONS, INSCRIPTIONS

EXPOSITION /
20 MARS AU 13 AVRIL 1997

Un corps autre, des fragments de fils électriques, profite d’une autonomie inattendue. Par un cadrage, la chose se nomme. Simples dépôts d’une présence, ces marques permettent des fantaisies. Car lire une photographie, c’est répéter dans un même mouvement une description et une construction, c’est s’inscrire dans des lignes et des zones, en trop-plein. Comme une tache sur un mur, le regard trace un inévitable ajout dans l’ambigüité de l’image. Ainsi, tous les acteurs du circuit: le fil, l’œuvre, la lecture, sont condamnés à osciller entre une croyance et un constat.

Texte: Emmanuelle Léonard

L’artiste remercie le CALQ.